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Développeur back-end
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Le développeur back-end est un programmeur qui utilise les technologies dites back pour ses développements. Ces technologies peuvent être diverses, mais servent tous le même objectif : développer la partie serveur d’un site web ou d’une app mobile.
Le développement back-end s’oppose donc au développement front-end, ou client, qui concernent là le développement de l’interface utilisateur.
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Le développeur back-end, responsable de la base de données et de son architecture, a besoin de connaître les problématiques métiers pour organiser son développement de manière propre et sûre.
C’est donc sa première mission : analyser les besoins du projet, pour y apporter des solutions techniques spécifiques, efficaces et maintenables dans le temps.
Une fois l’architecture technique définie, il se met à développer le back-end du projet à proprement parler.
En fonction de sa spécialité et des technos back qu’il maîtrise, il développe toute la partie serveur : création de la base de données, développement des API, sécurisation du site web, etc.
Ce développeur peut aussi être amené, en fonction des choix techniques et stratégiques, à écrire des tests unitaires, pour assurer le bon fonctionnement de son code et l’intégrité des données de la base.
En tant que développeur back, ce professionnel du développement est responsable, au moins en partie, de la sécurité des données stockées en base. Ces données peuvent parfois être sensibles, ce point ne doit donc pas être négligé.
Pour assurer la sécurité du serveur, le développeur back doit s’assurer que les versions des technos utilisées soient toujours à jour, tout en mettant en place des plugins et techniques de protection, tels que le chiffrement web.
Le développeur back-end, pour bien exercer son métier, doit avoir certaines compétences bien précises.
Il doit déjà maîtriser une techno back et en faire sa spécialité. Citons parmi ces technos PHP, Java, Ruby, Python ou encore JavaScript. En plus du langage, il doit connaître au moins un framework associé, ainsi que les principaux plugins à utiliser.
Le développeur backend doit aussi être organisé dans son développement, pour créer et garder une architecture logicielle propre et stable. Les technos évoluant rapidement, il doit intégrer dans son quotidien une routine de veille techno.
Enfin, il sera très certainement amené à travailler en équipe, avec au moins un développeur front-end. Pour avoir une collaboration efficace, le dév back-end doit être un bon communicant, et faire preuve de soft-skills solides.
Le développeur back-end, en fonction de sa spécialité, maîtrise une stack technique bien spécifique. Celle-ci inclut généralement :
Au quotidien, le développeur back-end collabore évidemment avec d’autres développeurs (front-end, notamment), avec qui il mènera son projet à bien. Il est également amené à travailler avec d’autres experts :
Le back-end étant un domaine très large, une multitude de cursus universitaires y forme ses étudiants, à partir du moment où du développement web y est inclut.
Ce spécialiste du serveur pour par exemple sortir de Bac +2 ou Bac +3, avec un BTS ou BUT Informatique. Il peut également être diplômé d’un Bac +5, au travers d’écoles comme EPITECH ou l’ESGI.
Beaucoup de développeurs back-end viennent également de formation plus courtes, intensives, telles que l’école en ligne O’clock, qui forme au PHP avec le framework Symfony.
Enfin, certains de ces programmeurs sont complètement autodidactes, et ont appris la programmation au travers de plateformes comme OpenClassrooms ou Udemy.
Lorsqu’il est salarié, le salaire annuel du développeur back-end junior peut commencer aux environs de 30k€ ou plus, suivant les technologies qu’il maîtrise.
En tant que freelance, son TJM en tant que débutant sera proche des 300 €.
Après 5 à 7 ans d’expérience, une fois considéré comme sénior, le développeur back-end pourra dépasser les 50 k€ par an.
Le développeur back-end indépendant sénior, pourra lui atteindre voire dépasser les 600 € par jour.
Les développeurs back-end, d’un point de vue général, ne manquent pas sur le marché du travail.
Cependant, le panel de technos que représente cette spécialité est tellement large que le recrutement de ces programmeurs est parfois complexe.
La techno que maîtrisent les développeurs est en effet le premier élément à regarder lors de la sélection des candidats. Chaque expert back-end a sa propre stack technique, et il faut qu’elle coïncide avec celle que le projet requiert.
En fonction de cette stack et de la complexité du projet, il faut ensuite trier les candidats en fonction de leur niveau d’expérience : junior, intermédiaire ou sénior.
Il peut être intéressant de tester les candidats sur leur niveau technique, que ce soit lors d’un entretien avec le CTO ou via des sites tels que SkillValue.
Si le développeur back-end a une certaine appétence pour le front-end, il peut s’orienter vers le développement full-stack, et travailler sur les deux domaines à la fois.
S’il souhaite rester dans le développement serveur, il peut alors devenir lead développeur back, et encadrer d’autres développeurs moins expérimentés.
En développant une expertise technique très forte, il peut s’orienter vers le poste de CTO.
Enfin, s’il souhaite s’éloigner un peu de la technique pour s’orienter vers le métier et le fonctionnel, le poste de chef de projet lui est aussi ouvert.
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