Alexis de Gromard a accepté de prendre la parole sur FreelanceTalks. Il nous parle de son expérience en tant que consultant digital / chef de projet Agile, ses motivations, nous donne de bons conseils pour bien lancer son activité.
Peux-tu te présenter, nous parler de ton expertise, ce que tu proposes à tes clients ?
Je m’appelle Alexis de Gromard et j’ai 46 ans. Je suis diplômé d’une école ingénieur et depuis 23 ans, j’ai essentiellement travaillé en tant que consultant dans le domaine des systèmes d’information. Mes diverses missions m’ont permis d’acquérir de nombreuses compétences que ce soit pour travailler avec des équipes techniques, gérer des projets informatiques pour le compte de clients, conseiller des directions sur leur système d’information ou assurer temporairement la direction d’un service.
Ces dernières années, j’ai principalement dirigé différents projets digitaux en mode Agile. Mon rôle était autant de s’assurer de l’organisation des équipes techniques tenant compte de la culture d’entreprise et de la méthode projet à appliquer, que de suivre les projets en termes de budget, qualité et délai, ou que de recueillir, évaluer, arbitrer et prioriser les besoins métiers en vue de leur réalisation. Cette position dans l’organisation nécessitait de savoir communiquer efficacement avec l’ensemble des acteurs et anticiper les problèmes.
Actuellement, je propose à mes clients soit de prendre en charge la direction d’un ou plusieurs de leurs projets soit de les accompagner sur la stratégie de leur système d’information.
Quand t’es tu lancé en freelance et qu’est-ce qui t’a motivé à te lancer ?
Je me suis lancé en tant que Freelance il y a près de 15 ans sur une opportunité de mission. Ce n’était pas calculé. Je n’ai jamais quitté ce statut depuis car s’il m’oblige vis à vis de mes clients, je suis plus libre sur la gestion de mon temps de travail et le choix de mes missions.
Comment fais tu pour trouver des clients ? Démarchage, recommandations, plateformes … ?
Pour les missions longues, je passe essentiellement par les plateformes. Néanmoins, il m’arrive d’être recommandé sur des besoins spécifiques ou pour des missions de conseil de plus courte durée.
Quelle a été ta plus grosse « galère » en tant que freelance ? Comment t’en es-tu sortie ?
Les plus grosses galères sont liées aux périodes d’incertitudes lorsqu’on tombe malade ou que l’on arrive en fin de mission. Cela créé un stress important car on ne maîtrise pas toujours le délai pour retrouver une nouvelle mission. Cela a été particulièrement vrai en période COVID.
Si tu pouvais t’adresser à ton toi des débuts, celui qui venait de se lancer, quel conseil lui donnerais-tu ?
Il faut se constituer une trésorerie car être indépendant n’offre pas les mêmes garanties qu’un salarié. En vieillissant, je recommande aussi de souscrire une prévoyance et une mutuelle santé pour faire face à une opération chirurgicale ou un arrêt maladie long.
A côté de tes missions freelance, as-tu un projet qui te tient à cœur (side-business …) ?
Oui, étant aussi exploitant d’une petite ferme, j’ai un projet de création d’une plateforme pour le monde agricole. J’investis aussi pour mes enfants dans l’immobilier.
Comment te vois-tu dans 10 ans ? Toujours freelance, tu lances ta boîte ou bien retour à un bon vieux CDI ?
Dans 10 ans, j’aurai peut-être lancer une nouvelle société (j’ai déjà crée dans le passé une société de conciergerie automobile). Si ce n’est pas le cas, si je suis toujours freelance, j’espère que je me serai orienté sur des missions de conseil plus courtes.
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