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AccueilTravailler en freelanceJean-Michel Cambot « le plus dur est de concilier une vie de...

Jean-Michel Cambot « le plus dur est de concilier une vie de famille normale et la passion du travail bien fait »

Jean-Michel Cambot a accepté de prendre la parole sur FreelanceTalks pour nous parler de son expérience du freelance. Il nous explique ce qui l’a motivé à se lancer, comment il a réussi, il nous donne énormément de conseils. Jean-Michel, comme beaucoup d’indépendants, a cette fibre entrepreneurial et nous parle d’un de ses side-projects lié à l’IA.

Peux-tu te présenter, nous parler de ton expertise, ce que tu proposes à tes clients ?

Bonjour, je suis Jean-Michel, Freelance et Entrepreneur. Il y a 35 ans, j’ai choisit de travailler en Freelance, pour ne mettre aucune barrière à ma créativité. 3 ans plus tard, en 1990, j’ai inventé Business Objects, pour révolutionner les outils de prise de décision, et développer la Business Intelligence. J’ai trouvé la bonne équipe, on l’a rendu global, et on l’a revendu 7 milliards de $ à SAP quelques années plus tard (2008).

Pendant tout ce temps j’ai continué en Freelance, parce que c’est un état d’esprit 🙂

Puis en 2010 j’ai décidé de recommencer, mais cette fois en tant qu’entrepreneur.
J’ai alors créé Tellmeplus – Predictive Objects, pour mettre cette fois l’Intelligence Artificielle au service de l’Industrial IoT, pour la maintenance prescriptive et l’Asset Intelligence. Après avoir apporté des solutions dans la Fintech (Telco/Banque/Assurance), j’ai noué des partenariats stratégiques avec Microsoft, Cisco, Google, Atos … et j’ai apporté des solutions à Airbus, ABB, … pour la maintenance prédictive des assets industriels.

J’ai dû suspendre mon activité en Freelance en 2014, pour me consacrer exclusivement à l’entreprise.

Après une 1ère levée de fonds (4M€) en 2016, nous sommes grimpés jusqu’à 30 personnes. Puis j’ai eu besoin de lancer une 2ème levée pour un déploiement international. Nous avions réuni 6M€ sur les 8 (condition de LOI), mais nous n’avons pas réussi à boucler le tour complet dans le délai imposé. Par effet domino nous avons échoué, pardon, appris 🙂 et l’aventure Tellmeplus a pris fin en mai 2019.

J’ai depuis repris mon activité Freelance. Aujourd’hui, je suis disponible, avec 40 ans d’expérience, de la Business Intelligence à la Predictive Intelligence, et une expertise en architecture logicielle et stratégie d’entreprise.

Je suis spécialisé aujourd’hui en data science et intelligence artificielle autour de la donnée « time series », avec prise en charge d’un projet et gestion d’équipe si besoin ou intégration dans une équipe projet

Quand t’es tu lancé en freelance et qu’est-ce qui t’a motivé à te lancer ?

J’ai démarré l’informatique en 1980, en apprenant tout seul, alors que la notion de micro informatique arrivait à peine chez nous. J’ai désossé des ZX80 et autres Laser64 pour comprendre comment ça marchait 😉 J’ai appris à écrire un programme, d’abord en Basic, puis en Assembleur (avec des livres).

J’ai estimé alors que j’étais « programmeur en micro informatique », et donc j’ai postulé pour trouver une emploi : en 1 semaine j’ai été pris à la Régie Immobilière de la Ville de Paris, comme programmeur de gestion (micro), pour résoudre tous les problèmes que l’informatique traditionnelle (mainframes) ne prenait pas en charge.

J’ai beaucoup appris, beaucoup progressé, ajouté d’autres cordes à mon arc (formations, Cobol, nanoréseau Thomson MO5/TO7, IBM PC basic et assembleur, programmation système …).

Cela faisait quelques années que je n’arrivais plus à progresser dans ma dernière entreprise, faute de nouveaux projets toujours plus complexes ! L’ingénieur système est venu me voir un jour, et m’a dit : « nous ne serons pas en mesure de te trouver de nouveaux projets, compte-tenu de la vitesse à laquelle tu progresses. Tu devrais sérieusement considérer de te lancer à ton compte ».

Le Consultant Commercial de l’entreprise m’a alors proposé de m’épauler dans un premier temps pour m’aider à trouver des clients. J’ai pu ainsi démarrer très vite avec des clients comme LCL, le Salon de l’Automobile, et diverses administrations. Il a vraiment été mon mentor.

Puis tout est allé très vite, et j’ai pu apprendre tout ce qui me passionnait, jusqu’à le mettre en application dans des projets personnels.

Etre en contact avec des clients (les utilisateurs et les décideurs) est très formateur ! On apprend beaucoup tant sur les besoins du client (l’entreprise qui nous rémunère, son business model, ses contraintes, ses propres clients…) que sur les besoins des utilisateurs de nos solutions, ceux qui vont devoir adopter ce que l’on a conçu pour eux.

Cela nous oblige à apporter des solutions qui répondent à toutes les exigences, en termes de performances, de ROI, et d’adoption utilisateur.

C’est très motivant, et très gratifiant.

Comment fais tu pour trouver des clients ? Démarchage, recommandations, plateformes … ?

Les premières années, au démarrage, j’ai été aidé par un « commercial », qui trouvait des clients, et me confiait des missions en régie pour ces clients. C’est très confortable, car il faut bien dire qu’il est rare d’être à la fois un génie en technique, et un commercial inné 🙂

Il faut du temps pour relier les 2 compétences.

C’était évidemment très vrai à l’époque ou j’ai commencé (imaginez, le Web n’avait pas encore été inventé, ni les téléphones portables, et Windows n’était pas encore en version 1.0, on travaillait sous MS-DOS pour la micro-informatique d’entreprise, Atari ST pour des projets plus fun, les premiers modems permettaient de se connecter en 1400 bauds pour rejoindre des discussions « en ligne » ou envoyer des premiers emails, à un tarif exorbitant, le top du top était … le Minitel :-))

Puis c’est par le biais de recommandations, de bouche à oreille, et en étoffant le catalogue de réalisations, que les affaires prennent de l’ampleur. Bien sûr, si on arrive à une grosse réalisation, la notoriété vient plus vite …

Aujourd’hui bien entendu la dynamique est différente, avec Internet, le mobile, et les réseaux sociaux. Cela donne envie de s’essayer aussi au démarchage commercial et à la publicité en ligne. C’est faisable bien entendu, et même totalement indispensable.
Le Freelance d’aujourd’hui a d’un côté beaucoup plus d’outils pour gérer tout ça, et pour la plupart gratuits ou à faible coût. La contrepartie est qu’il faut dès le début faire preuve de beaucoup de professionnalisme et de qualité de réalisation, car la concurrence est plus rude !

Puis le bouche à oreille, les recommandations et le réseau prennent le relais pour accélérer.

J’ai pour ma part découvert FreelanceRepublik, et là, j’avoue que je me suis dit qu’on avait fait un grand pas 🙂

Quelle a été ta plus grosse « galère » en tant que freelance ? Comment t’en es-tu sortie ?

Honnêtement, je n’ai jamais eu de grosse galère. Il y a eu quelques passages un peu difficiles, notamment lorsqu’il faut courir après le règlement d’une prestation, lorsque le client est satisfait de tout, mais ne juge pas prioritaire de nous régler …

On apprend assez vite à trouver un moyen équitable de travailler, et à établir une relation de confiance (consolidée par écrit :-)).

La difficulté principale que j’imagine, serait de ne pas arriver à terminer une prestation dans un délai pour lequel on se serait engagé, ou alors d’avoir un projet à géométrie variable selon les évolutions du client.

Dans le premier cas, c’est à nous d’assurer et de prendre en charge le surplus de travail, et il peut même y avoir des pénalités prévues. Dans le 2ème cas, c’est à nous aussi de bien maîtriser le cahier des charges, et savoir le renégocier si le projet change significativement.

Si tu pouvais t’adresser à ton toi des débuts, celui qui venait de se lancer, quel conseil lui donnerais-tu ?

Ne pas négliger l’écriture du cahier des charges, en essayant de prévoir ce qui pourrait évoluer. Le temps passé à délimiter ce qu’on doit faire et ce qui n’en fait pas partie est essentiel pour la bonne marche du projet. Rien n’est fermé, bien entendu, mais si le projet évolue et s’agrandit, il faut prévoir la contractualisation de ces changements.

Sinon on passe vite 20h par jour à bosser pour un temps de travail facturé 8h 🙂

Je reconnais que ça m’est arrivé, le plus dur est de concilier une vie de famille « normale », et la passion du travail bien fait.

A côté de tes missions freelance, as-tu un projet qui te tient à cœur (side-business …) ?

Je viens de développer un robot de prise de décision financière prédictive, tout en python (et Javascrit pour l’interface utilisateur). C’est un concentré de technologie et d’intelligence (artificielle et humaine), et l’objectif est d’arriver à le lancer de façon complètement autonome, pour qu’il gagne de l’argent tout seul 🙂

Je suis sur le point d’y arriver, c’est passionnant. Une autre utilisation de l’IA et de python, pour la Fintech, ce qui change un peu des données de machines ou des logs de systèmes et applications.

Il y a tellement de choses passionnantes à faire !

Comment te vois-tu dans 10 ans ? Toujours freelance, tu lances ta boîte ou bien retour à un bon vieux CDI ?

10 ans ?!? C’est une éternité ! Je serai toujours aussi jeune, avec juste 10 ans de plus d’expérience, j’aurai déjà exploré la créativité sans contraintes, le Freelance, l’entrepreneuriat, la représentation sur scène partout dans le monde, et il me reste 2 000 choses à découvrir, avec un monde qui change si vite … depuis le Minitel et l’arrivée du Web 🙂

Dans 10 ans, je serai quantique, forcément.

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