Alexandre Gianquinto a accepté de prendre la parole sur FreelanceTalks afin de partager son expérience en tant que développeur freelance, ainsi que sa vision de cette activité.
Peux-tu te présenter, nous parler de ton expertise, ce que tu proposes à tes clients ?
Je m’appelle Alexandre. Mon expertise technique est le développement Android natif, mais je développe aussi des APIs. Je sais designer des systèmes pour répondre simplement à des problèmes complexes, monter une stack en CD sur AWS, avec tests auto, monitoring et Analytics, et aider à la résolution des problèmes au sein d’une équipe pour améliorer la productivité et la qualité de ce qui part en prod.
J’ai du mal à considérer qu’un dev n’est qu’un technicien qui « code ». Je suis là pour construire des produits qui partent dans les mains de clients. Et à chaque problème, je puise dans mon expérience ou j’innove, pour faire en sorte qu’une idée puisse être amenée jusqu’à la production, vite, en minimisant les risques, et avec des mesures pour s’assurer que tout fonctionne parfaitement. Le tout en équipe, car c’est le jus de cerveau collectif qui fait émerger les meilleurs designs.
Quand t’es tu lancé en freelance et qu’est-ce qui t’a motivé à te lancer ?
J’en avais marre d’être mis dans une case « dev Android », déresponsabilisé de mes méthodes de travail, de ma prod et de tout ce qui existe en dehors du front. J’avais besoin qu’on me laisse exister en tant que dev fullstack, profil qui a tendance à être déprécié en CDI, mais qui intéresse même les grandes entreprises, lorsque ce service est proposé par un profil indépendant (allez comprendre).
Après avoir trouvé une première mission avec Freelance Republik, je n’ai plus fait que ça : bosser dans des équipes d’extraterrestres qui partagent ma vision des choses, et où chaque dev touche un peu à tout en-dehors de sa spécialité.
Comment fais tu pour trouver des clients ? Démarchage, recommandations, plateformes … ?
J’ai commencé sur des plateformes comme Freelance Republik, et je me fais régulièrement contacter par ces plateformes pour différentes missions.
Si tu pouvais t’adresser à ton toi des débuts, celui qui venait de se lancer, quel conseil lui donnerais-tu ?
Je pense qu’on a toujours peur de ne pas trouver de job. Au début on est prêt à s’engager avec le premier qui voudra bien signer.
Finalement, en informatique en 2021, il y a énormément de demande. Il faut donc vraiment prendre le temps de bien choisir la boîte avec laquelle on va bosser.
A côté de tes missions freelance, as-tu un projet qui te tient à cœur (side-business …) ?
Oui, mais c’est un secret !
Comment te vois-tu dans 10 ans ? Toujours freelance, tu lances ta boîte ou bien retour à un bon vieux CDI ?
A priori, toujours freelance, ou bien sur un projet perso qui me tient à cœur.