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Grands comptes et freelances : la relation freelance-entreprise est-elle en crise ?

Vous aussi, vous vous demandez si l’idylle entre freelances et grandes entreprises tient toujours bon ? Les freelances veulent-ils encore travailler avec les grands comptes ? Sujet brûlant, n’est-ce pas ? Dans un monde post-Covid en pleine évolution, la relation freelance-entreprise a beaucoup changé. Entre quête de liberté, défis administratifs et nouvelles tendances du marché, il est temps de faire le point. On vous propose un tour d’horizon dynamique et sans jargon pour comprendre si les missions en grands comptes font toujours rêver les indépendants, ou si elles commencent à perdre leur attrait. Prêt(e) pour un petit décryptage ?

Grands comptes : toujours le Graal des freelances ?

Traditionnellement, décrocher un client grand compte était un peu le Graal pour un freelance. Et pour cause : les avantages ne manquent pas. Parmi eux :

  • Missions plus longues et budgets stables : Les prestations avec des grandes entreprises s’inscrivent souvent dans la durée, assurant une rémunération sur plusieurs mois, voire des années. Les grands groupes ont généralement les moyens financiers de payer correctement et régulièrement – un vrai gage de sécurité.
  • Référence prestigieuse et réseau : Réaliser une mission pour une entreprise de renom, c’est enrichir son CV et son portefeuille clients. Vous gagnez en expertise en découvrant le fonctionnement d’une organisation de grande envergure, tout en élargissant votre réseau professionnel. Une recommandation ou un projet mené chez un grand compte peut ouvrir bien des portes par la suite.
  • Processus rodés et sérieux : Un grand compte a l’habitude de travailler avec des prestataires externes. Les process sont souvent bien établis, les équipes habituées à intégrer des freelances. Pour le freelance, cela signifie moins d’amateurisme et plus de stabilité opérationnelle. Comme on dit, “gros client, peu de surprises” – enfin en théorie.

En somme, travailler avec une grande entreprise apporte une certaine stabilité financière et une légitimité appréciable pour un freelance. Pas étonnant qu’autant d’indépendants aient longtemps rêvé d’afficher un grand nom dans leur liste de clients.

Pourquoi certains freelances hésitent (parfois) à collaborer avec les grandes entreprises ?

Alors, pourquoi cette question qui fâche“veulent-ils ENCORE travailler avec les grands comptes ?”. Y aurait-il de l’eau dans le gaz entre freelances et grosses boîtes ? Si les avantages sont bien réels, il existe aussi des freins et frustrations qui peuvent refroidir les indépendants :

  • Lourdeurs administratives et clauses contraignantes : Qui dit grand compte dit souvent procédures longues pour être référencé comme prestataire, contrats standardisés non négociables, multiples validations… Bref, une paperasse qui donne mal à la tête. Les contrats « version XXL » de 30 pages avec clause de confidentialité, de non-concurrence, ou délais de paiement à rallonge, ça vous parle ? Beaucoup de freelances en ont marre des contrats rigides difficiles à négocier.
  • Moins de flexibilité au quotidien : Devenir freelance, c’est souvent pour “être son propre patron”. Or dans un grand groupe, l’indépendant peut se sentir bridé par la hiérarchie, les processus internes complexes, ou une culture d’entreprise parfois rigide. Horaires imposés, réunions à la chaîne, validation à n+5… On est loin de la liberté totale. Le risque est même de retomber dans un schéma quasi-salarié, ce que beaucoup de freelances redoutent.
  • Crainte du “freelance déguisé” : Sur ce point, attention danger. La loi encadre de plus en plus la collaboration entreprise-freelance. Par exemple, saviez-vous qu’au bout de 3 ans de mission chez le même client, un freelance peut demander à être requalifié en salarié ? C’est prévu par la réforme de 2025. Autrement dit, rester trop longtemps intégré chez un grand compte peut mettre l’entreprise dans l’illégalité (salariat déguisé) – avec des sanctions lourdes à la clé. Ambiance… Pour éviter cela, de plus en plus de grands comptes imposent des interruptions de mission, ou passent par le portage salarial. Pas toujours pratique pour le freelance, qui doit parfois interrompre une collaboration fructueuse à cause de ces règles.
  • Impression d’être un numéro parmi d’autres : Certains freelances le disent tout net – ils préfèrent les startups ou PME où ils se sentent plus visibles et utiles. Dans un projet de grande entreprise, on peut vite devenir “le prestataire externalisé” perdu dans la masse, avec un périmètre très restreint. Moins de variété dans les tâches, moins d’impact direct, et parfois une certaine distance humaine. À l’inverse, collaborer avec une petite structure offre souvent un contact plus direct avec le décideur, une ambiance plus conviviale, et la sensation de contribuer fortement au succès du client. Question de personnalité aussi : tout le monde n’aime pas l’univers plus corporate.

En bref, si les grands comptes attirent toujours, de nombreux freelances pèsent désormais le pour et le contre avant de s’engager. La liberté n’a pas de prix, et beaucoup d’indépendants n’échangeraient pour rien leur autonomie contre le confort relatif d’une grosse mission aux conditions trop strictes.

Diverse business group meeting with colleagues at large table and wall screen, talking to freelance coworkers on online video conference chat, discussing teamwork, partnership

Tendances récentes : la collaboration freelance-entreprise en pleine mutation

Avant de tirer des conclusions hâtives, intéressons-nous aux dernières tendances. Le paysage a beaucoup changé ces dernières années, autant pour les freelances que pour les entreprises. Alors, où en est-on en 2024-2025 ?

  • Les grands comptes utilisent de plus en plus de freelances : C’est un fait chiffré assez fou – la part du travail freelance réalisée pour de grandes entreprises a explosé en France. D’après un rapport Malt/BCG, les missions issues des grands comptes représentent désormais 51% de l’activité des freelances français en 2023, contre seulement 14% en 2021. En parallèle, entre 2022 et 2024, le temps de travail annuel passé par les freelances chez des grandes entreprises a bondi de 73% Autrement dit, les gros clients font de plus en plus appel aux indépendants. Pourquoi ? En partie parce que, dans un contexte incertain, les grands groupes recherchent la flexibilité et des compétences pointues à la demande. Plutôt que d’embaucher en CDI sur des besoins temporaires, ils externalisent à des freelances experts, ce qui leur permet de “convertir des coûts fixes en coûts variables”. Ce boom des plateformes de freelances en témoigne : beaucoup de grands comptes référencent désormais officiellement des plateformes comme FreelanceRepublik, etc., pour sourcer rapidement des talents externes.
  • Vers une culture plus freelance-friendly : La bonne nouvelle, c’est que pour attirer les meilleurs indépendants, certaines grandes entreprises font des efforts. On voit émerger des équipes hybrides mêlant salariés et freelances, afin de bénéficier du meilleur des deux mondes. Des services achats se spécialisent dans la gestion des prestataires, et des directions innovations créent des programmes pour collaborer avec des start-ups et freelances. En clair, les mentalités évoluent : un freelance en mission n’est plus vu comme un ovni, mais de plus en plus comme un partenaire à part entière. Cela se ressent dans la journée de travail (horaires plus flexibles, télétravail possible, intégration dans les équipes projets…).
  • La Génération Z et les nouvelles attentes : Impossible de ne pas mentionner l’effet générationnel. Les jeunes freelances qui arrivent (souvent Gen Z) ont parfois moins d’appétence pour le monde corporate classique. Ils valorisent l’alignement avec leurs valeurs, l’ambiance de travail et la flexibilité avant tout. D’après un sondage européen, 73% des freelances refusent un projet qui ne correspond pas à leurs valeurs personnelles. – un chiffre énorme. Cela signifie qu’un grand compte au passé peu reluisant ou à la culture trop rigide pourrait se faire bouder par les meilleurs talents indépendants. À l’inverse, une entreprise qui affiche des valeurs fortes, de la transparence et un management moderne aura plus de chances de séduire. Question d’angle et de marketing employeur, en somme.
  • Côté légal : plus de régulation, plus de clarté – L’année 2025 apporte son lot de nouveautés légales avec la réforme du statut freelance. Au programme : lutte contre le salariat déguisé, facturation électronique obligatoire, seuils fiscaux ajustés… Les entreprises doivent se mettre à la page. Certes, cela peut ajouter des contraintes (contrats écrits obligatoires, vigilance sur l’indépendance réelle du freelance, contrôle Urssaf accru, etc.). Mais on peut y voir du positif : ces règles, en professionnalisant le marché, vont assainir la relation. Une entreprise en conformité sera plus sereine pour collaborer avec des freelances, et ces derniers auront des cadres plus nets. En clair, plus de transparence et de cadre = moins de risques et de quiproquos. Mieux vaut un jeu avec des règles claires pour tout le monde, non ?

En conclusion : vers un nouveau contrat de confiance freelance-grands comptes

Alors, les freelances veulent-ils encore travailler avec les grands comptes ? La réponse n’est ni tout blanc ni tout noir. Oui, les grandes entreprises restent attirantes par bien des aspects (projets d’envergure, moyens, prestige…). D’ailleurs, elles occupent une part croissante dans l’activité freelance, signe que la collaboration perdure et même s’intensifie. Mais vouloir ne veut pas dire à n’importe quelles conditions : les freelances d’aujourd’hui sont plus sélectifs, plus exigeants sur le cadre de mission.

En 2025, on assiste finalement à un rééquilibrage de la relation freelance-entreprise. Les indépendants n’hésitent plus à poser leurs conditions (tarifs, télétravail, délais de paiement courts, etc.), et privilégient les clients avec qui le fit est bon. De leur côté, les grands comptes qui réussissent à attirer les freelances sont ceux qui s’adaptent : agilité contractuelle, process simplifiés, culture d’entreprise ouverte et mission stimulante. Un freelance heureux est un freelance impliqué – et ça, les grandes entreprises commencent à le comprendre.

Pour vous, freelance qui lisez ceci : l’important est de choisir les missions qui VOUS conviennent. Grand compte ou startup, l’essentiel est de trouver le projet où vous pourrez vous épanouir professionnellement. Et n’oublions pas qu’une mission réussie, c’est une relation gagnant-gagnant où chacun respecte les besoins de l’autre.

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