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Les 5 erreurs les plus fréquentes au moment de choisir son statut juridique en freelance

Se lancer en freelance, c’est un peu comme partir en expédition : la liberté est grisante, mais encore faut-il savoir lire la carte. Et avant même de décrocher vos premières missions, une question cruciale se pose : quel statut juridique choisir ?

Micro-entreprise, SASU, EURL, portage salarial… les options sont nombreuses, les acronymes parfois barbares, et les avis rarement unanimes. Résultat : beaucoup d’indépendants se trompent de voie dès le départ, souvent par manque d’information.

Pour éviter ces faux départs, nous avons listé pour vous les 5 erreurs les plus fréquentes au moment de choisir son statut juridique — et les bons réflexes à adopter pour les éviter.


1. Choisir son statut par défaut, sans préparer son projet

C’est sans doute l’erreur la plus répandue. Beaucoup de freelances choisissent la micro-entreprise par réflexe, séduits par sa simplicité et ses démarches express. C’est en effet le statut le plus accessible pour démarrer. Mais accessible ne veut pas dire adapté à tout le monde.

Pourquoi c’est un problème

La micro-entreprise fonctionne très bien pour tester une activité, mais elle montre vite ses limites dès que votre chiffre d’affaires décolle ou que vous souhaitez structurer votre activité.

  • Plafond de revenus limité : au-delà de 77 700 € pour les prestations de service, vous sortez du régime.
  • Aucune déduction des frais réels : si vous dépensez beaucoup (outils, coworking, matériel, formation…), vous ne pouvez rien déduire.
  • Pas d’optimisation fiscale : vos impôts se calculent sur le chiffre d’affaires, non sur le bénéfice.

En clair : simple, oui. Durable, pas toujours.

Le bon réflexe

Avant de vous lancer, prenez le temps d’analyser votre situation :

  • Votre revenu prévisionnel sur 6 à 12 mois ;
  • Vos charges fixes et variables ;
  • Votre besoin en protection sociale ;
  • Vos ambitions à moyen terme (collaborer avec de grands comptes, créer une structure, embaucher…).

👉 Pour aller plus loin, découvrez comment choisir la structure juridique la plus adaptée à votre profil.


2. Se concentrer sur les “charges” plutôt que sur le revenu net

Ah, les fameuses “charges sociales” ! Sujet de toutes les discussions entre freelances. Beaucoup comparent les statuts uniquement sur ce critère, pensant qu’un taux de cotisation plus faible est forcément plus avantageux. C’est une vision un peu courte.

Pourquoi c’est un problème

Le vrai sujet, ce n’est pas le montant des charges… mais ce qu’il vous reste réellement à la fin du mois, protection comprise.

Prenons un exemple concret :

StatutChiffre d’affaires annuelCharges estiméesRevenu net approximatif
Micro-entreprise60 000 €13 200 € (22%)46 800 €
SASU (avec dividendes)60 000 €15 000 à 20 000 €45 000 à 50 000 €
Portage salarial60 000 €45 à 50 %30 000 à 33 000 € (avec protection complète)

En micro-entreprise, vous payez peu, mais votre couverture est très légère.
En portage salarial, vous cotisez davantage, mais vous bénéficiez de la sécurité du salariat : chômage, retraite, mutuelle, congés payés.

Le bon réflexe

Avant de choisir, réalisez une simulation complète : revenu net, impôts, cotisations, protection sociale et avantages.
Ce qui semble “économique” à court terme peut coûter cher à long terme… surtout en cas d’imprévu.


3. Négliger la protection sociale (jusqu’à ce que ça fasse mal)

La protection sociale, c’est un peu comme une sauvegarde automatique : on s’en moque tant qu’on n’en a pas besoin, et on regrette vite de ne pas y avoir pensé le jour où tout plante.

Pourquoi c’est un problème

En tant qu’indépendant, vous ne bénéficiez plus des mêmes droits qu’un salarié :

  • Pas de chômage si votre mission s’arrête ;
  • Des indemnités maladie très faibles ;
  • Une retraite limitée ;
  • Et des congés uniquement si vous pouvez vous les offrir.

Selon le statut choisi, la couverture varie énormément :

  • En SASU ou en portage salarial, vous relevez du régime général des salariés, beaucoup plus protecteur.
  • En micro-entreprise ou en EURL, vous êtes travailleur non salarié (TNS), avec des cotisations réduites, mais une sécurité moindre.

Le bon réflexe

Posez-vous une question simple : “Que se passe-t-il si je ne peux pas travailler pendant trois mois ?”
Si la réponse vous inquiète, c’est qu’il est temps d’opter pour un statut qui vous protège mieux.

👉 Le portage salarial, par exemple, permet de conserver la liberté du freelance tout en bénéficiant d’une protection sociale complète.


4. Penser qu’un statut juridique est définitif

Non, choisir un statut n’est pas un mariage pour la vie. C’est même une décision évolutive, qui peut (et doit) s’adapter à la croissance de votre activité.

Pourquoi c’est un problème

Rester en micro-entreprise alors que vous générez 100 000 € de revenus, c’est comme vouloir courir un marathon avec des sandales : ça fonctionne au début, mais ça finit par faire mal.

Un statut inadapté peut entraîner :

  • Une surimposition inutile,
  • Un manque de crédibilité auprès des clients grands comptes,
  • Des blocages administratifs ou comptables,
  • Et une perte d’opportunités de croissance.

Le bon réflexe

Pensez votre statut comme un parcours évolutif :

  1. Phase de test → Micro-entreprise : idéale pour valider votre offre et trouver vos premiers clients.
  2. Phase de développement → SASU ou EURL : plus de crédibilité, de souplesse et d’optimisation fiscale.
  3. Phase de confort → Portage salarial : pour ceux qui veulent la sécurité et la tranquillité administrative.

Anticiper votre transition vous permettra d’éviter la double imposition ou la perte d’avantages fiscaux.

👉 Vous pouvez aussi vous faire accompagner pour choisir sa structure juridique la plus adaptée à votre situation actuelle.


5. Sous-estimer l’impact du statut sur votre crédibilité

Votre statut ne détermine pas uniquement votre fiscalité : il influence aussi la manière dont vos clients vous perçoivent.

Pourquoi c’est un problème

Certaines entreprises, notamment les grands comptes, privilégient les freelances en SASU ou en portage salarial, car ces structures inspirent plus de stabilité et de professionnalisme.

Un recruteur ou un acheteur IT peut, à tort, associer “auto-entrepreneur” à “profil junior”.
Dans le doute, ils choisiront souvent un freelance dont la structure paraît plus solide.

Le bon réflexe

Si vous collaborez sur des missions longues ou à fort enjeu technique, il est souvent plus stratégique d’opter pour un statut perçu comme fiable et structuré.
La SASU ou le portage salarial vous permettront de combiner indépendance et crédibilité, tout en rassurant vos clients.


En résumé : un bon statut, c’est celui qui évolue avec vous

Il n’existe pas de statut parfait.
Mais il existe un statut adapté à chaque étape de votre parcours.

Le secret, c’est de ne pas figer votre choix. Votre activité évolue, vos besoins aussi : votre statut doit suivre la même logique.

PhaseObjectifStatut conseilléAvantages clés
LancementTester, facturer rapidementMicro-entrepriseSimplicité, démarches express
CroissanceProfessionnalisationSASU / EURLCrédibilité, optimisation fiscale
StabilitéSécurité et sérénitéPortage salarialProtection complète, gestion déléguée

En conclusion

Choisir un statut juridique n’est pas une simple formalité administrative : c’est un véritable levier stratégique pour sécuriser votre activité et maximiser votre revenu.

Prenez le temps de :

  • Évaluer vos besoins réels (revenus, protection, ambitions) ;
  • Simuler plusieurs scénarios ;
  • Et vous faire accompagner si besoin pour éviter les pièges.

👉 Pour aller plus loin, vous pouvez consulter cette ressource dédiée afin de choisir la structure juridique la plus adaptée à votre activité.

Parce qu’un bon statut, c’est un peu comme un bon outil : il s’adapte à votre manière de travailler, vous simplifie la vie… et vous laisse avancer plus vite vers vos objectifs.

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