Retranscription écrite de l’interview de Vianney Carel
Quand est-ce que tu t’es lancé en freelance ?
Vianney Carel : Quand je me suis lancé en freelance en 2011, j’ai un ami qui était freelance aussi, qui me disait : « Mais qu’est-ce que tu fais encore à être salarié ? » Du coup, j’ai mis mon CV sur Internet et là je me suis fait appeler plusieurs fois par jour, et c’était le déclic.
Comment trouves-tu tes clients aujourd’hui ?
Vianney Carel : C’est compliqué et simple en même temps. Il y a plein d’outils aujourd’hui, il y a des plateformes, et il y a aussi Linkedin qui fonctionne bien. Le truc c’est qu’en étant freelance depuis un certain temps, on est connu. Nos coordonnées circulent. Donc je me fais en fait souvent appeler. Maintenant quand je n’ai pas forcément la bonne mission qui est là au moment où je suis disponible, j’ai tendance à appeler des personnes avec qui j’ai l’habitude de travailler, dont FreelanceRepublik.
Combien de clients as-tu eus jusqu’à présent ?
Vianney Carel : On va dire une petite dizaine. J’ai une petite dizaine de clients depuis que je suis freelance. C’est très rare que je travaille pour deux clients à la fois. En général, c’est un client à la fois. Et si jamais je dois travailler pour un autre client, l’autre client, le premier est au courant.
Quel est ton TJM (Taux Journalier Moyen) ?
Vianney Carel : Alors mon TJ est de 600. Ça dépend du type de missions et du contexte économique.
Selon toi, quelle est la plus grande difficulté à laquelle doit s’attendre un freelance ?
Vianney Carel : Ce qu’on ne réalise pas quand on se lance en tant que freelance, c’est qu’on est aussi chef d’entreprise. Et on a toutes ces problématiques à gérer en plus de son métier actuel. Donc il faut qu’on gère l’administration et ce n’est pas simple, parfois.
On doit aussi gérer sa comptabilité, au risque de faire des bêtises qui font mal justement après, auprès de l’administration.
Une dernière chose importante c’est l’aspect contractuel. On n’est pas protégés par le Code du travail, donc on doit faire très attention à ce qu’on signe et il est très facile de s’engager à des choses qu’on n’est pas capable de tenir.
Qu’est-ce que FreelanceRepublik t’a apporté ?
Vianney Carel : Alors FreelanceRepublik m’a apporté des freelances. Parce que, à un moment donné, j’étais en situation où je devais moi-même recruter des freelances. En fait j’étais CTO freelance. Et j’ai décroché mon téléphone et j’ai appelé, alors j’ai dû appeler Robin, ou Vincent, ou Guillaume… Un des trois. Donc j’ai décroché mon téléphone, j’ai appelé FreelanceRepublik et ils m’ont trouvé deux freelances au pied levé.
Peux-tu compléter cette phrase : « Depuis que je suis freelance… »
Vianney Carel : Je suis libre. Depuis que je suis freelance, j’ai plus de vacances. En vrai, je gère mon temps comme je veux et ça, c’est un bénéfice que je n’avais pas anticipé en étant freelance. Moi, ce que je voulais à la base, c’était gagner plus et avec ça, il y a la liberté.