Retranscription écrite de l’interview de Benjamin Lepine
Quand est-ce que tu t’es lancé en freelance ?
Benjamin Lepine : Je faisais déjà un peu de freelance pendant mes études et là, je suis passé en full freelance, oui, depuis trois ans à peu près, trois, quatre ans.
Moi, j’aime bien bouger. Enfin, le fait d’être freelance m’a permis de travailler dans plein d’entreprises. Donc déjà en termes de compétences, je pense qu’on augmente plus vite ses compétences, on augmente aussi son réseau et financièrement, on ne va pas se mentir, ça paye mieux en fait, tout simplement.
Tu as trouvé facilement tes premiers clients ?
Benjamin Lepine : Quelqu’un m’a proposé une mission en freelance pour bosser chez Leclerc, au siège de Leclerc, et là, c’était pour refaire toute une partie design, produit, donc moi comme je viens du monde artistique, c’est ça qui m’a motivé. Déjà, j’allais passer en freelance, ça me bottait, il y avait plus de sentiment d’indépendance et tout, et même les technos, le projet me bottait plus aussi, donc il n’y avait aucune raison de ne pas y aller.
Comment trouves-tu tes clients aujourd’hui ?
Benjamin Lepine : Ce sont des personnes qui me contactent via LinkedIn, qui sont des boîtes un peu du style de FreelanceRepublik, mais il y en a plusieurs autres. Et en fait, ce sont des personnes qui me proposent des missions. Ça, c’est l’option que j’utilise 90 % du temps. Et parfois, ça peut être aussi par moi-même. Il y a eu quelques missions, j’ai eu deux missions, trois missions, je crois, que j’ai démarchées moi-même.
Mais voilà, l’essentiel maintenant de l’activité ça tourne autour de… c’est trouvé par des boîtes du style de FreelanceRepublik.
Combien de clients as-tu eus jusqu’à présent ?
Benjamin Lepine : Je ne sais pas, j’en ai eu une vingtaine, je pense. L’essentiel du temps, je fais un client à la fois, mais il se trouve que je suis sous contrat de maintenance avec divers clients, mais bon, ça ne représente pas une grosse activité. L’essentiel du temps, c’est de la vente de journées de travail en dév en régie.
Quel est ton TJM (Taux Journalier Moyen) ?
Benjamin Lepine : Actuellement, pour mon client actuel, c’est 450.
Selon toi, quelle est la plus grande difficulté à laquelle doit s’attendre un freelance ?
Benjamin Lepine : La plus grande difficulté, c’est qu’on est vraiment éjectable. Des fois, c’est un peu frustrant parce qu’au début, quand on est salarié, on fait partie de la team, on est dans les évènements, etc.
Quand c’est freelance, certes, au quotidien, on est dans les mêmes équipes, on est dans les mêmes open spaces, on fait la même chose, mais sauf qu’on n’est pas pareil en fait, c’est-à-dire que du jour au lendemain, le freelance peut sauter.
Le prix à payer pour faire ça, c’est-à-dire que du coup, on a quand même une bonne rémunération, etc., c’est aussi ça.
Il y a aussi un certain niveau technique et un niveau d’efficience qui est attendu immédiatement de la part du freelance. Le freelance, le client n’investit pas du tout, il n’investit pas du tout sur une personne, il veut de l’efficience immédiate.
Qu’est-ce que FreelanceRepublik t’a apporté ?
Benjamin Lepine : J’avais trouvé l’équipe très avenante, c’était vraiment très bien. Oui, j’ai eu un bon rapport et surtout il y avait de la reprise de contact, c’est une relation qui a duré quand même sur le long terme.
J’ai l’impression qu’il y a eu un suivi de la personne, ce qui est appréciable, notamment avec tout ce que j’ai dit avant, où justement en tant que freelance, on n’est pas vraiment considéré comme une personne, des fois c’est appréciable.
Peux-tu compléter cette phrase : « Depuis que je suis freelance… »
Benjamin Lepine : Je vis plus confortablement. En fait, j’ai plus de temps libre aussi, parce que du coup ce que je fais, c’est que des fois, je m’arrête de bosser, je ne sais pas, pendant six mois et je bosse sur des projets perso.
En plus, sans compter le fait que les économies que je peux faire peuvent aussi me permettre d’investir dans ce projet-là.
Donc c’est du temps et de l’argent en plus pour faire plus de trucs quoi.