Peux-tu te présenter, nous parler de ton expertise, ce que tu proposes à tes clients ?
Alexandre Urbain : J’ai commencé le développement informatique par des sites web en PHP que je faisais au lycée au moment où sortaient les appels AJAX et la plupart des sites étaient soit mise en page en tableau, soit en flash. J’ai par la suite poursuivi mes études et j’ai beaucoup appris sur la programmation, les base de données, le fonctionnement d’un ordinateur.
Ma passion se confirmait alors. Amoureux de la POO, de Java et du web, c’est tout naturellement que je me suis orienté vers un rôle de développeur Back Java une fois mon master obtenu.
Après 4 ans en ESN et des projets/rencontres qui m’ont fait grandir, j’ai travaillé pour des clients finaux puis, étant full stack et curieux de tout, j’ai fini par aider les startups qui avaient besoin d’un CTO. J’adore le passage de l’idée pas encore mature au produit en production. Il faut alors tout créer : la bdd, le dev back, le dev front, les tests, les repos git, le ci-cd, les plateformes d’intégration et de production, la sécurité, la perf, les backups, le suivi des logs, etc…) tout en planifiant le calendrier de développement et effectuer les recrutements nécessaires pour atteindre les objectifs. C’est ma polyvalence et ma persévérance à trouver des solutions dans les domaines que je ne maîtrise pas qui me caractérisent (comme beaucoup de devs passionnés).
Quand t’es-tu lancé en freelance et qu’est-ce qui t’a motivé à te lancer ?
Alexandre Urbain : Je viens tout juste de me lancer. J’avais déjà eu une expérience d’associé fondateur dans une start-up et j’ai compris pendant celle-ci que j’avais envie d’entreprendre. Le contexte actuel fait que j’avais l’opportunité de me lancer sans prendre trop de risques financiers pour ma famille, alors, j’ai pris la décision de créer mon entreprise et de voir où ça peut m’amener.
Comment fais-tu pour trouver des clients ? Démarchage, recommandations, plateformes … ?
Alexandre Urbain : Pour l’instant, je cherche en ligne, j’ai créé mon compte sur FreelanceRepublik, je demande à mes contacts s’il y a des opportunités dans leur entreprise, j’ai contacté une ESN mais j’ai été déçu de leur première offre.
Quelle a été ta plus grosse « galère » en tant que freelance ? Comment t’en es-tu sortie ?
Alexandre Urbain : Pour l’instant pas de galère, car je viens tout juste de commencer, mais je me pose pas mal de questions sur la responsabilité civile professionnelle, sur les cotisations pour la retraite, sur le TJM que je dois demander, sur ma capacité à répondre aux attentes de mes clients, etc..
Si tu pouvais t’adresser à ton toi des débuts, celui qui venait de se lancer, quel conseil lui donnerais-tu ?
Alexandre Urbain : Vu que je suis en train de me lancer, je vais plutôt donner un conseil aux développeurs juniors : au début, ne vous battez pas pour 100 euros de salaire par mois ou 20 euros de TJM. Cherchez les missions qui vont étoffer votre CV et vous rendre bon, car après quelques années, c’est 1000 euros de salaire par mois ou 100 euros de TJM que vous ajouterez à vos revenus.
À côté de tes missions freelance, as-tu un projet qui te tient à cœur (side-business …) ?
Alexandre Urbain : J’ai monté une SAS avec des associés pour développer une solution SAAS avec des clients mensualisés. J’espère pouvoir lancer le produit cette année et trouver ma clientèle. C’est un produit qui fera gagner beaucoup d’argent à mes clients donc j’espère qu’on saura développer les bonnes fonctionnalités et qu’on saura le vendre. J’utiliserai tout le temps disponible pour faire avancer ce projet. C’est important, je pense de pouvoir être freelance et d’avoir un projet qui nous appartient à côté pour occuper les temps où on n’a pas de contrat.
Comment te vois-tu dans 10 ans ? Toujours freelance, tu lances ta boîte ou bien retour à un bon vieux CDI ?
Alexandre Urbain : Aucune idée… J’espère que ma SAS tournera bien ce qui me permettra d’avoir des revenus assurés et que je pourrai m’éclater sur diverses missions avec divers clients en tant que freelance. Si la SAS ne fonctionne pas, je serai soit freelance à plein temps (sur divers projets/postes) soit en CDI (certainement à un poste de CTO dans une startup).