Mal lotis, les freelances français ? Chez Freelancerepublik, on s’est décidés à étudier le sort de nos homologues autour du monde, à commencer par les précurseurs de la tendance : les États-Unis.
Un tiers de la force de travail des États-Unis
Selon une étude réalisée par Freelancers Union et Upwork, et publiée dans le magazine Forbes, les indépendants américains représentaient en 2016 35% de la force de travail des États-Unis, soit 55 millions de personne (contre 53 en 2014 et 54 en 2015). Difficile à imaginer quand on pense aux 2.7 millions d’indépendants français recensés par l’INSEE; mais finalement assez logique et raccord avec l’esprit entrepreneurial en vogue outre-Atlantique !
Mêmes difficultés qu’en France
Ces 55 millions de travailleurs contribuent annuellement 1 trillion de dollars à l’économie du pays. Mais sont-ils mieux considérés qu’en France ? Pas si sûr : les deux tiers d’entre eux se plaignent de difficulté d’accès aux services de santé, de retraite, mais aussi au crédit et au logement. Le sujet a d’ailleurs été largement évité durant la campagne présidentielle de 2016, opposant Hillary Clinton (qui a récolté le vote de 48% des freelances) à Donald Trump (33%).
Heureux…et riches !
Malgré ces lacunes, 79% pensent que le freelancing est plus confortable qu’un emploi traditionnel : les freelances américains sont donc aussi heureux que les français ! Précaires, les américains ? Pas les freelances, qui ont commencé leur activité par choix pour les deux tiers (63%) d’entre eux.
Et les opportunités ne manquent pas dans le bien nommé “Land of the Free” : 66% pensent qu’il est plus facile de trouver des missions en freelance en 2016 que l’année précédente, et 54% de ceux qui ont quitté leur emploi à plein temps pour devenir freelance ont gagné plus d’argent dès la première année. De quoi encourager leurs compatriotes à sauter le pas !
Un statut allégé
Aux États-Unis, pas de complications particulières au moment de créer son status : habituellement, on se déclare de facto « Independent Contractor » au moment de payer ses impôts. Cependant, les lois peuvent changer d’une ville et d’un état à l’autre !
Pour un français, pas facile de tenter sa chance de freelance aux USA : cela demande un permis de travail, très difficile à obtenir lorsqu’on est pas sponsorisé par une entreprise qui nous emploie (et donc, évidemment pas freelance). Certains réussissent cependant : voir l’article sur le sujet de Mathilde, freelance française installée aux US.
Pour les autres, qui se disent qu’on est finalement pas mal en France, Freelancerepublik est une place de marché sélective à double entrée mettant en relation le top 15% des freelances avec les meilleures entreprises. Du salariat au freelance, vous hésitez à franchir le pas ? Inscrivez-vous gratuitement sur la plateforme ! Vous participerez aux rounds de sélection et recevrez des offres d’entretien des sociétés les plus attractives.