Préambule : je suis Lilian Alvarez, freelance iOS à Lyon et formateur pour freelance. Aujourd’hui, j’aimerais vous raconter une histoire qui m’est arrivée. Par souci d’anonymat, j’ai changé certains détails.
C’était un mardi, 15h58, la bulle des notifications de LinkedIn m’indique que je viens de recevoir un message.
Machinalement, je clique.
Une personne, appelons-la Marie, me demande si je connais un développeur iOS expérimenté à la recherche d’un CDI sur la région de Nice.
La réponse est non. La conversation aurait pu s’arrêter là, mais pas aujourd’hui, pas avec moi, je décide de creuser le sujet.
Quel est le domaine du client ? Est-ce qu’un profil freelance est envisageable ?
Marie m’indique alors que le client est dans le « digital learning » même si un profil freelance pourrait s’envisager le client est fermé au remote.
Encore une fois, je décide de persister et propose à Marie un entretien téléphonique.
Lors de l’échange, cette dernière n’a pas plus d’information à me partager sur le client.
Mince, ce n’est pas gagné ! Je décide quand même de me vendre sur les informations que j’ai déjà.
Je parle de mes deux dernières expériences.
Et là, bingo !
Marie connait très bien un de mes anciens clients. La mission que j’ai effectuée pour ce dernier a été un énorme succès. 1er point pour moi. Mieux encore, son client connait aussi le CTO de la société pour laquelle j’ai travaillé. 2e point pour moi.
J’avance mon argumentaire spécial télétravail : « Je n’ai aucun problème à commencer la mission dans les locaux du client pendant une à deux semaines afin de faire connaissance avec l’équipe.
Par ailleurs, je suis ultra transparent avec mes clients : j’envoie un rapport d’activité journalier, par e-mail, avec l’ensemble des tâches effectuées dans la journée. C’est très apprécié des managers et ça m’a permis de faire du télétravail même avec les plus réfractaires d’entre eux. »
Marie : « Ah oui, c’est génial ça ! »
3e point pour moi. Petite parenthèse : si vous voulez savoir pourquoi les rapports d’activité sont si puissants pour se vendre en télétravail, abonnez-vous à ma newsletter (lien à la fin de l’article).
Maintenant, je décide de mettre à profit les informations que j’ai sur le client : il est dans le secteur de la formation. Cela tombe bien, moi aussi !
Je mets en avant mon expérience en tant que mentor chez OpenClassrooms, preuve de mon expertise et pédagogie, mais aussi de ma connaissance des outils d’e-learning.
Je finis par enfoncer le clou en expliquant que j’ai aussi créé mon propre organisme de formation. Je connais donc les exigences requises par les organismes de financement au niveau des logiciels de formation.
Marie m’indique finalement qu’elle va présenter mon profil au client.
Pourquoi ?
Car je lui ai donné tous les arguments pour vendre mon profil : c’est d’ailleurs tout l’enjeu des entretiens avec les recruteurs.
Pour finir, je ne me suis pas contenté de lui envoyer mon CV après l’entretien téléphonique. Je lui ai rappelé par message tous les arguments que j’avais cité lors de notre coup de fil.
Deux raisons à cela :
- Elle n’oubliera aucun argument lors de la présentation de mon profil.
- Elle a moins de travail à faire avant de transmettre mes informations au client : je ne veux pas qu’entre temps ils recrutent quelqu’un d’autre !
Le message que je souhaite vous partager au sein de cet article est simple.
Ne vous arrêtez pas aux premières barrières. Enjambez-les, passez par dessous.
Être freelance : c’est voir le trésor enfoui par-delà la forêt.
Bon, ok, souvent, on va trouver des vers de terre… N’empêche que le seul moyen d’en avoir le cœur net ça reste de creuser
Je vous raconte la fin de l’histoire au prochain article, mais en attendant, rejoignez ma newsletter gratuite : 7 conseils pour cartonner en freelance. On parle de théorie des jeux, stratégie, vente et finance personnelle : https://bit.ly/3je2vvL.
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