Peux-tu te présenter, nous parler de ton expertise, ce que tu proposes à tes clients ?
Je suis Boris Mambap, ingénieur logiciel depuis 5 ans. J’ai un parcours assez classique, école d’ingénieur orienté conception logicielle. J’ai débuté dans la conception de systèmes embarqués dans l’automobile et l’aéronautique, ensuite, je me suis orienté dans le domaine des télécoms sur un ambitieux projet, le développement de la 5G. Aujourd’hui, j’apporte mon expertise à un client dans le domaine de la finance de marché.
La ligne directrice de toutes ces expériences a toujours été les environnements où la performance est primordiale. Mon expertise est axée sur le développement C++ dans des secteurs (finance, banque) où la performance est cruciale et les ressources fortement contraintes. Fort d’une expérience de 5 ans, je propose aujourd’hui à mes clients d’intervenir sur tout le cycle de développement de leur produit, de la spécification jusqu’à l’intégration chez le client en passant par les phases de tests. En mettant un accent sur la qualité, la scalabilité des architectures et la performance.
Quand t’es-tu lancé en freelance et qu’est-ce qui t’a motivé à te lancer ?
Je me suis lancé en freelance en octobre 2020. J’avais atteint un point dans ma carrière où je cherchais à apporter mon expertise à des entreprises que je choisirai sur la base des challenges que j’aurai à affronter dans leur écosystème. Ensuite de gagner en autonomie dans mon activité en étant maître de mon temps, mais aussi et surtout en m’engageant auprès de mes clients à leur délivrer le maximum de valeur et une qualité d’exécution irréprochable. Il a tout de suite été évident que le statut de freelance était le meilleur choix pour moi. Il ne manquait plus qu’à trouver mes premiers clients.
Comment fais-tu pour trouver des clients ? Démarchage, recommandations, plateformes…?
Malgré ma courte expérience professionnelle, la majorité de mes clients proviennent de recommandations d’anciens collègues où de managers avec qui j’ai pu travailler par le passé. Ils sont aujourd’hui un atout indéniable pour moi, car qui de mieux que des anciens clients pour parler de l’expertise d’un freelance.
Mais je dois avouer qu’une plateforme comme Freelancerepublik c’est du pain bénit pour les freelances, car cela permet de se constituer un vivier de premiers clients importants.
Quelle a été ta plus grosse « galère » en tant que freelance ? Comment t’en es-tu sortie ?
Ma plus grosse galère en tant que freelance, c’était sur une mission chez un leader des passerelles résidentielles. J’avais un rôle de Lead Dev d’une équipe de 7 développeurs. L’architecture logicielle du produit avait atteint ses limites (plus de 15 ans) ce qui complexifie énormément l’ajout de nouvelles fonctionnalités, sans parler des problèmes de performance et de scalabilité.
Il était nécessaire d’envisager une refonte de l’architecture, mais les Business Owners n’étaient pas favorables à cette idée pour plusieurs raisons parmi lesquelles le coût élevé, le manque de plus-value immédiate du client, et surtout le risque. Le risque était notamment dû à mon manque d’expérience professionnelle (moins de 2 ans d’expériences professionnelles).
Avec l’accord des managers, nous avons décidé de faire un PoC (Proof of Concept) de la nouvelle architecture, de l’impact positif de cette refonte sur les futurs développements de features en termes gains de temps, d’optimisation performances et de réduction de charges sur les équipes de tests et de présenter aux Business Owners.
Comment te vois-tu dans 10 ans ? Toujours freelance, tu lances ta boîte ou bien retour à un bon vieux CDI ?
Je trouve que le modèle de freelance n’est encore qu’à ses débuts. Bien trop de candidats ignorent encore ce modèle où craignent de se lancer à cause de la difficulté de trouver leurs premiers clients. Du côté entreprises, les freelances souffrent d’une mauvaise réputation avec des processus achat souvent trop complexes.
C’est là qu’une plateforme comme FreelanceRepublik prend tout son sens et permet de briser les barrières entre les deux mondes. Dans 10 ans, je serai probablement freelance, malgré les difficultés liées à ce statut et la mauvaise réputation dont on peut souffrir auprès de certaines entreprises. Je trouve qu’aujourd’hui la valeur que j’apporte à mes clients est bien supérieure à celle que j’aurais pu leur apporter quand j’étais salariée. Mais je n’exclus pas l’idée de revenir en CDI dans le futur.