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AccueilMétiers de la TechData & ProjetPourquoi votre projet data échoue sans un bon Product Owner Data

Pourquoi votre projet data échoue sans un bon Product Owner Data

L’article en bref :

Beaucoup de projets data échouent faute de vision claire et de gouvernance. Le Product Owner Data joue un rôle clé en reliant besoins métiers et équipes techniques, en pilotant le backlog et en garantissant la valeur business. Sans lui, un projet data risque de rester un POC coûteux ; avec lui, il devient un véritable produit à impact.

Vous avez investi dans un projet innovant exploitant la data science, mobilisé des experts et des ressources, mais le résultat tarde à venir ? Ce scénario est plus fréquent qu’on ne le pense. Malgré l’engouement autour de l’IA et du Big Data, de nombreuses initiatives peinent à aboutir. Pourquoi tant de projets data prometteurs finissent-ils dans l’impasse ? Souvent, il manque un pilote pour donner du sens et de la direction à ces projets pourtant techniques. Et si la pièce manquante du puzzle, c’était tout simplement ce rôle de Product Owner Data ?

Comprendre pourquoi les projets data échouent

Selon Gartner, environ 85 % des projets data échouent ou n’atteignent pas leurs objectifs initiaux. Un chiffre édifiant, reflet de problèmes récurrents dans le pilotage de ces projets. Pourquoi un tel échec ? Voici quelques causes fréquentes identifiées :

  • Absence de vision claire et de gouvernance : beaucoup de projets démarrent sans stratégie data définie ni cadre de gouvernance des données solide. Sans objectif business précis ni règles de gestion de la donnée, l’initiative manque de direction et finit par déraper.
  • Données de mauvaise qualité ou difficiles à exploiter : un projet ambitieux ne peut réussir avec des données incomplètes, silotées ou peu fiables. Sans base de données propre et bien structurée, impossible de produire des analyses robustes. De même, une infrastructure non anticipée rend la mise en production et la maintenance du produit très hasardeuses.
  • Cloisonnement entre métier et data, manque de communication : les équipes techniques travaillent dans leur coin, les métiers dans le leur. Résultat, le produit livré ne correspond pas aux besoins du terrain. Il manque souvent un lien entre ces deux mondes pour assurer une bonne communication (devinez qui ?)
  • Produit final mal adapté aux besoins utilisateurs : Faute d’avoir impliqué les utilisateurs finaux dès le début, on livre un outil qui n’est pas utilisé ou crée peu de valeur. Ce décalage entre le produit livré et le besoin réel conduit à l’abandon du projet ou à sa non-adoption.
  • Méthodologie de projet inadaptée : gérer un projet data comme un projet IT classique est une erreur. Beaucoup restent coincés dans des cycles longs de type cycle en V, avec un effet tunnel désastreux. Sans approche agile, les itérations sont trop lentes et le projet se déconnecte du besoin en cours de route.

En somme, ces échecs révèlent souvent l’absence d’un véritable chef d’orchestre du projet data, capable de faire le pont entre la technique, la donnée et le métier. C’est précisément le rôle du Product Owner Data – celui qui va donner du sens, de la structure et de la valeur au projet tout au long de son exécution.

Le rôle unique du Product Owner Data

Le Product Owner Data (PO Data) n’est pas un product owner comme les autres, car il se distingue avant tout par la nature du produit qu’il gère. On parle ici de data products : ce sont des produits conçus pour délivrer de la valeur via un usage intensif des données. Il peut s’agir, par exemple, de dashboards de BI en self-service, de data warehouses, de plateformes clients (CDP) ou encore d’algorithmes de machine learning pour la recommandation ou la prédiction. Gérer ce type de produits nécessite une compréhension fine de la donnée tout en gardant une vision produit orientée utilisateur.

Tel un guide ou une boussole dans la forêt de la data, le Product Owner Data joue un rôle d’interface incontournable. Il orchestre le projet en mode agile pour éviter l’effet tunnel d’un long projet purement technique et augmenter les chances de mise en production réussie. Contrairement à une gestion classique qui aboutit à des POC sans suite, il instaure une véritable roadmap, des itérations rapides et un suivi de la valeur ajoutée. Le PO Data guide les parties prenantes (équipes techniques, métier, sponsors) à travers un écosystème complexe, en vulgarisant les concepts data et en triant le pertinent du gadget à la mode. Il évite ainsi les explorations inutiles de solutions tape-à-l’œil, et recentre l’équipe sur ce qui apporte réellement quelque chose aux utilisateurs.

Surtout, le Product Owner Data veille à toujours garder en tête le besoin métier derrière les données. Trop souvent, les projets data sont abordés sous l’angle purement technologique, perdant de vue l’usage final. Le PO Data, lui, remet le problème business au centre de la discussion et s’assure que chaque développement répond à une finalité concrète. C’est lui qui porte la vision produit de bout en bout : pourquoi construit-on ce produit data, pour qui, et comment saura-t-on qu’il est réussi ? En ce sens, son rôle est unique et essentiel. En quoi diffère-t-il d’un Product Owner “classique” ? C’est ce que nous allons voir.

Product Owner classique vs Product Owner Data

Un Product Owner Data reste avant tout un Product Owner, avec toutes les responsabilités que cela implique : gérer le backlog, prioriser les fonctionnalités, définir la vision produit et s’assurer de la livraison dans les délais. Cependant, certaines différences notables distinguent le PO Data d’un PO « classique » :

  • Bagage technique data renforcé : À la différence d’un PO logiciel standard, le PO Data doit posséder un socle d’expertise technique plus solide dans le domaine de la data. Il est capable de comprendre et d’interpréter les analyses de son équipe, de dialoguer avec des data scientists, voire de réaliser lui-même des requêtes SQL ou de configurer un dashboard pour explorer des données. Cette compétence technique lui permet de crédibiliser ses échanges avec l’équipe et d’anticiper les obstacles liés aux données ou aux algorithmes.
  • Tolérance à l’incertitude et valorisation de l’échec : Dans un projet data, l’expérimentation est reine. En data science, il est courant de tester des modèles qui finalement ne fonctionnent pas comme espéré. Le Product Owner Data s’attend à des échecs et les considère même comme une avancée, car chaque échec documenté affine la compréhension du problème et écarte une piste infructueuse. Là où un PO classique cherche à éviter l’échec d’une fonctionnalité, le PO Data sait qu’un modèle qui échoue apporte malgré tout de la connaissance. Il est capable de tirer la valeur d’une tâche abandonnée ou d’un modèle non concluant, et d’en tenir compte dans la priorisation du backlog.
  • Critères de réussite adaptés : Un Product Owner classique peut définir qu’une fonctionnalité est Done (terminée) lorsqu’elle fonctionne conformément aux spécifications. Pour un produit data, la définition de Done est plus nuancée. Par exemple, obtenir un algorithme de prédiction qui fonctionne n’est pas suffisant s’il n’atteint que 55% de précision. Même à 90% de précision, le PO Data doit se demander si ce niveau est acceptable pour l’usage visé. Il lui revient de définir un seuil de performance minimum dès le départ et de décider si on doit continuer à entraîner le modèle ou collecter plus de données. En somme, le PO Data ajuste les critères de succès en fonction de contraintes à la fois fonctionnelles et techniques, ce que le PO classique n’a pas à faire dans la même mesure.

En plus de ces différences, un Product Owner Data doit évidemment conserver les qualités de tout bon PO : leadership, organisation, orientation utilisateur et communication. Mais sa double casquette data/business modifie sensiblement son approche quotidienne du produit.

Les compétences clés d’un PO Data

Quelles sont les qualités indispensables pour exceller dans ce rôle de Product Owner Data ? Voici les compétences clés qui reviennent le plus souvent :

  • Communication et vulgarisation : Le PO Data est un pédagogue. Il sait expliquer aux non-techniciens ce que fait l’équipe data, traduire des résultats algorithmiques en impacts métier compréhensibles. Être vecteur de vulgarisation, capable de décrypter les insights produits par l’équipe et de les présenter de façon claire aux décideurs, fait vraiment partie du job. Cela inclut aussi une excellente écoute des besoins utilisateurs et une aptitude à fédérer tous les acteurs autour de la vision produit.
  • Culture data et analyse : Impossible d’être PO Data sans un minimum de culture data. Cela ne veut pas dire être un data scientist expert, mais il faut comprendre le fonctionnement d’un pipeline de données, la logique d’un modèle prédictif, les bases du SQL ou de la BI, etc. Par exemple, un PO Data doit pouvoir analyser les tendances d’un dashboard ou évaluer la qualité d’un jeu de données. Il n’ira peut-être pas entraîner lui-même un réseau de neurones (ce n’est pas son rôle principal), mais il doit parler la langue des data engineers et data scientists. Cette aisance technique lui permet de challenger l’équipe, de prioriser les bonnes tâches (ex : améliorer la qualité des données avant d’ajouter une fonctionnalité) et de s’assurer que les aspects de gouvernance data (qualité, sécurité, réglementation) sont pris en compte.
  • Vision produit et sens du business : Comme tout PO, le Product Owner Data doit avoir un solide sens du produit et de la valeur business. Il ne se contente pas de livrer des modèles ou des rapports, il cherche à résoudre un problème concret pour l’utilisateur final ou l’entreprise. Cela implique de savoir définir une stratégie claire pour le produit data, alignée sur les objectifs de l’organisation (par ex. réduire le churn client, optimiser la chaîne logistique, etc.), et de choisir les KPI pertinents pour mesurer le succès. Un bon PO Data se demande en permanence : « Quelle valeur ajoutée apporte-t-on, et comment le prouver ? ».
  • Gestion de projet agile : Le PO Data est le chef d’orchestre agile de l’équipe data. Il maîtrise les méthodes Scrum/Kanban adaptées aux projets data : définir un backlog de user stories data, planifier des sprints courts, organiser des mêlées quotidiennes, et surtout adapter en continu la feuille de route en fonction des découvertes. Il doit donner de la visibilité aux bonnes personnes, maintenir la cadence tout en évitant de brusquer le cycle de recherche propre à la data. Cette compétence organisationnelle est cruciale pour tenir les délais sans sacrifier la qualité du livrable.
  • Esprit critique et adaptabilité : Enfin, un Product Owner Data doit faire preuve d’un esprit critique affûté et d’une grande adaptabilité. Il ne prend pas les données pour argent comptant et reste un « sceptique raisonnable » face aux chiffres – ce qui signifie qu’il questionne les résultats, cherche à comprendre les causes d’un insight, et ne se laisse pas éblouir par des métriques trompeuses. Parallèlement, il s’adapte rapidement aux changements de cap : si un algorithme prometteur s’avère décevant, il pivote vers une autre solution sans perdre de temps. Cette agilité d’esprit, couplée à la capacité d’apprendre de chaque échec, est sans doute l’une des compétences les plus précieuses pour mener un projet data vers le succès.

En combinant ces compétences – communication, connaissance data, vision produit, gestion agile et esprit critique – le Product Owner Data se positionne comme le catalyseur qui transforme un projet data technologique en un véritable produit à impact business.

Cas d’usage et témoignages

Sans Product Owner Data : le projet data qui déraille

Imaginons une entreprise qui lance un ambitieux projet Big Data pour améliorer son service client. Faute de Product Owner Data, le projet est piloté exclusivement par les experts techniques. Les data scientists développent des modèles sophistiqués pendant des mois, sans interlocuteur pour challenger l’adéquation au métier. Le backlog se remplit de tâches techniques (nettoyer telles données, tester tel algorithme), mais personne ne priorise en fonction de la valeur business. Après un an, l’outil n’est toujours pas en production : la solution technique est impressionnante sur le papier, mais elle ne répond pas exactement aux besoins des équipes terrain, qui n’ont pas été assez consultées. Pire, les rares démonstrations aux sponsors métiers les ont laissés perplexes, car le discours était trop technique. Au final, le projet patine, l’enveloppe budgétaire explose et la direction finit par tout arrêter, la mort dans l’âme. Ce scénario vous parle ? Malheureusement, il est classique lorsque personne n’endosse le rôle de chef de produit sur un projet data. Comme le souligne Jérôme Le Louët, Product Owner Data chez Direct Assurance : “Les projets Data sont trop souvent abordés par l’aspect technique, il faut toujours voir le produit en priorité.”. En l’absence d’un PO Data pour porter la vision produit et faire le lien avec le terrain, même les meilleures équipes techniques peuvent s’égarer.

Avec un PO Data : du POC au produit à impact

Heureusement, l’inverse existe ! Prenons l’exemple d’un projet réel mené par Henry, Product Owner Data dans une société de conseil. Son équipe développait depuis trois mois un outil de computer vision pour optimiser une ligne de production dans une usine. Un jour, le client annonce vouloir déployer l’outil dans d’autres usines du groupe – un changement d’échelle bienvenu, mais qui bouleverse la donne. Au lieu de continuer tête baissée sur le périmètre initial, Henry réalise que l’objectif n’est plus d’affiner le modèle pour la première usine, mais de le rendre généralisable et robuste pour toutes les usines. Son rôle de PO Data a été de replacer ce nouvel enjeu au centre de la discussion avec les parties prenantes. Concrètement, il a immédiatement ajusté les priorités du backlog pour assurer l’industrialisation du produit : collecter des vidéos provenant d’autres sites et réentraîner le modèle sur ces nouvelles données, repenser les indicateurs de performance pour qu’ils reflètent la qualité du produit sur l’ensemble du parc, et garantir la compatibilité de l’algorithme avec les infrastructures propres à chaque usine. Grâce à cette réorientation stratégique, le projet a pu évoluer d’un simple POC local vers un produit déployable à grande échelle. Le client a vu la différence : le modèle, bien qu’un peu moins précis sur la première usine, fonctionnait correctement partout et créait de la valeur partout. Cet exemple illustre comment un Product Owner Data assure le pilotage du projet data vers ce qui compte vraiment : la création de valeur opérationnelle et la satisfaction du besoin utilisateur, au-delà de la performance technique brute.

Le futur du rôle

Né au début des années 2020 dans des organisations pionnières, le rôle de Product Owner Data s’impose progressivement dans de plus en plus d’entreprises. Cette évolution n’a rien d’un effet de mode : elle répond à des tendances de fond dans le monde de la data. D’une part, la démocratisation de la donnée pousse les équipes data à sortir de leur rôle purement technique pour revendiquer leur impact business. Les entreprises ont compris que pour exploiter tout le potentiel de leurs gisements de données, il faut adopter une approche produit centrée sur la valeur – une approche incarnée par les Data Product Owners. D’autre part, la demande en profils data orientés business est en forte croissance. Des start-ups aux grands groupes, on réalise que les data scientists et data engineers (aussi brillants soient-ils) ne suffisent pas : il faut des talents hybrides capables d’apporter une vision stratégique et de faire le lien entre la technique et le fonctionnel. C’est exactement la promesse du PO Data.

On peut donc s’attendre à ce que, dans les années à venir, le Product Owner Data devienne un standard dans les organisations data-driven. À l’image de ce qu’est un PO dans les équipes logiciel aujourd’hui, chaque équipe data pourrait demain avoir son PO dédié pour maximiser l’impact des projets. Le rôle lui-même pourrait évoluer encore : on parle déjà dans certains cas de “Data Product Manager” ou de “Head of Data Products” lorsque la fonction gagne en maturité et en envergure. Quoi qu’il en soit, le besoin de connecter la data à la création de valeur métier ne fera que grandir. Le Product Owner Data a de beaux jours devant lui, au cœur de la transformation data des entreprises.

Agile software development. Business developer using computer with Kanban board framework on futuristic virtual screen interface, lean project management tool for fast changes concept

Comment recruter ou devenir un PO Data

Recruter un Product Owner Data

Vous êtes convaincu qu’il vous faut un PO Data pour sécuriser vos projets ? Reste à trouver la perle rare… et ce n’est pas forcément une mince affaire. En 2025, les experts de la donnée font partie des profils IT pénuriques les plus recherchés, et les Product Owners Data ne font pas exception. Pour recruter un PO Data, il faut souvent faire preuve de stratégie et d’ouverture.

D’abord, sachez qu’il existe plusieurs parcours possibles menant à ce rôle. On retrouve souvent deux profils types de PO Data : soit un ancien data scientist/analyste qui a évolué vers la gestion de produit, soit un Product Owner classique qui a acquis de l’expérience sur des projets data et monté en compétence technique. Dans le premier cas, le candidat apporte sa connaissance profonde de la data et devra prouver sa vision stratégique. Dans le second cas, le candidat maîtrise les rouages du product management et devra démontrer sa culture data. Dans les deux cas, recherchez quelqu’un qui montre à la fois une sensibilité business et une aisance avec les sujets data.

Ensuite, lors du processus de recrutement, testez les compétences hybrides du candidat. Par exemple, discutez d’un cas concret de projet data : est-il capable de poser les bonnes questions métier et de comprendre les implications techniques ? N’hésitez pas à impliquer un membre de l’équipe data dans les entretiens pour évaluer son aisance à communiquer avec des profils techniques.

Enfin, compte tenu de la rareté du profil, pensez out of the box : la personne idéale est peut-être déjà dans votre organisation (un élément à fort potentiel qu’on peut former au rôle). Ou pourquoi pas faire appel à un freelance spécialisé, qui pourra intervenir rapidement sur un projet critique ? Il existe aujourd’hui des experts en Product Ownership Data disponibles en mission, ce qui peut être une solution agile pour démarrer sans attendre. L’important est de ne pas recruter “par défaut” un chef de projet IT traditionnel ou un data scientist pur en espérant qu’il fasse l’affaire. Cherchez le mouton à cinq pattes qui saura parler code le matin et stratégie l’après-midi, sinon le bénéfice pour vos projets sera limité.

Devenir Product Owner Data

Et vous, ce rôle de PO Data vous tente ? Bonne nouvelle : les entreprises en raffolent de plus en plus, et les parcours pour y parvenir sont variés. Que vous veniez du monde de la data ou du monde du produit, il est possible de devenir Product Owner Data en développant la palette de compétences adéquate.

  • Si vous êtes un profil data (data scientist, data analyst, ingénieur data…) : intéressez-vous aux méthodologies produit et à l’agilité. Impliquez-vous davantage dans la définition des besoins métier sur vos projets actuels. Par exemple, travaillez en binôme avec un Product Owner sur un projet data pour apprendre sa façon de définir une vision, de prioriser le backlog, de communiquer avec les parties prenantes. Formez-vous aux bases du product management (certification Scrum Product Owner, design thinking, etc.) afin de comprendre comment transformer un insight technique en produit utilisable. Et bien sûr, cultivez vos soft skills : un bon PO Data venant de la technique doit prouver sa capacité à vulgariser et à orienter les décisions en fonction de la valeur business, pas seulement en fonction de la performance technique.
  • Si vous venez du monde produit/projet (PO, PM, chef de projet digital…) : il va falloir mettre les mains dans la donnée ! 💾 Développez votre culture data : suivez des MOOCs ou des formations de base en data science, familiarisez-vous avec les outils courants (SQL, Python, BI, etc.), lisez des cas d’usages de projets data. L’objectif n’est pas de devenir un expert technique, mais de comprendre les concepts clés (qu’est-ce qu’un modèle de machine learning ? comment évaluer sa performance ? quelles sont les étapes d’un projet data de A à Z ?). Cherchez à participer à des projets data dans votre entreprise actuelle, même en tant que contributeur secondaire, pour apprendre aux côtés de data engineers/scientists. Et surtout, mettez en avant votre capacité à faire le lien entre différentes équipes : c’est généralement votre point fort si vous êtes déjà PO, et c’est exactement ce qu’on attend d’un PO Data.

Dans tous les cas, soignez votre profil hybride. Sur votre CV ou LinkedIn, highlighttez les expériences où vous avez mêlé technique et fonctionnel. Montrez que vous êtes capable d’apporter du business value avec des solutions data. N’hésitez pas à partager des exemples de projets (même perso) où vous avez joué ce rôle de “traducteur” entre deux mondes.

Enfin, restez en veille : le domaine de la data évolue vite, et un bon PO Data se tient informé des nouvelles tendances (sans forcément toutes les suivre aveuglément). Cette curiosité vous distinguera. Le chemin vers Product Owner Data peut demander des efforts d’apprentissage, mais il en vaut la peine. Ce rôle vous offre l’opportunité rare de piloter des projets innovants tout en conversant avec des experts pointus, d’être au carrefour de la technique et du stratégique. Et au vu de la demande du marché, c’est une spécialisation qui peut booster votre carrière dans les années à venir !

Conclusion

En conclusion, un projet data a toutes les chances d’échouer s’il n’est pas porté par un bon Product Owner Data pour lui donner une vision, une direction et une raison d’être. À l’inverse, avec ce rôle clé aux commandes, vos initiatives data ont bien plus de chances de se transformer en succès concrets plutôt qu’en POC oubliés. Le Product Owner Data apporte le liant entre les données brutes et la valeur business, il garantit le pilotage efficace du projet data du début à la fin, en évitant les écueils classiques que nous avons évoqués.

Alors, la prochaine fois que vous lancez un projet data, posez-vous la question : qui joue le rôle du Product Owner Data dans mon équipe ? Ne laissez plus vos précieuses initiatives data naviguer sans cap clair. Avec le bon pilote à bord, vos projets data pourront déployer tout leur potentiel.

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