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✌️ Expérience

12

🤑 Taux Journalier Moyen

650€

🕚 Heures travaillées / semaine

35h

📍 Localisation

Compétences

Développement fullstack (JavaScript, React, Next.js, Node.js)

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Thibault Baillet : « Redevenir freelance, c’était avant tout une façon de retrouver du sens et de la flexibilité »

Peux-tu te présenter, nous parler de ton expertise, ce que tu proposes à tes clients ?

Thibault Baillet : Si je devais me présenter simplement, je dirais que je suis développeur fullstack, avec une expertise marquée en frontend et une forte sensibilité pour tout ce qui touche à l’UI/UX design.
Ce profil un peu atypique m’a souvent amené à jouer le rôle de pont entre les équipes tech et design, ce qui m’a conduit, ces dernières années, à devenir CTO au sein d’un studio de service design.

J’ai commencé le développement frontend en freelance il y a 13 ans, en parallèle de mes études d’ingénieur. Par la suite, j’ai travaillé en startup et en agence à Paris.
En 2014, je suis parti vivre à Londres, où j’ai eu l’opportunité de collaborer avec Google et JustEat.
Puis, en 2017, à Tokyo, j’ai vécu ma première véritable expérience entrepreneuriale en cofondant une agence de développement web.
Après trois années passées en France en tant que CTO, j’ai choisi de revenir à mes premiers amours : le freelancing.

Aujourd’hui, j’accompagne tout type d’entreprise — agence, startup ou scale-up — sur différents types de missions :

  • Développement d’applications web en JavaScript (Vanilla, React, Next.js)
  • Conception d’UI Kit et de Design System
  • Développement d’API REST en Node.js
  • Encadrement et suivi d’équipes techniques

Quand es-tu devenu Freelance, et pour quelle(s) raison(s) ?

Thibault Baillet : Je suis redevenu freelance après avoir déjà exercé cette activité pendant six ans par le passé. Lors de mon dernier poste en CDI, j’ai travaillé au sein d’une agence, une expérience qui s’est avérée frustrante : j’avais le sentiment d’avoir perdu la maîtrise des projets sur lesquels je m’investissais.

J’ai donc ressenti le besoin de reprendre le contrôle sur mon travail et sur les missions que je choisis.
De plus, en tant que parent, il était essentiel pour moi de pouvoir adapter mon rythme professionnel à ma vie familiale.
Or, beaucoup d’entreprises peinent encore à accorder une réelle place à l’équilibre entre vie pro et vie perso dans leur culture.

Revenir au freelancing m’a permis de retrouver cette flexibilité et ce sentiment d’autonomie, tout en continuant à évoluer dans mon domaine d’expertise.

Comment trouves-tu tes clients ? Démarchage, recommandations, plateformes … ?

Thibault Baillet : Je suis redevenu freelance principalement grâce aux recommandations de mes anciens clients, qui ont apprécié la qualité de mon travail.
Le bouche-à-oreille, c’est la base pour tout artisan du web — et j’aime bien me considérer comme tel.

Plus récemment, j’ai rejoint FreelanceRepublik pour découvrir de nouvelles opportunités et étendre mon réseau. J’avais déjà eu l’occasion d’utiliser leur service lorsque je travaillais en agence, pour recruter des freelances. Ils avaient su me proposer à chaque fois des profils techniquement solides et fiables, c’est donc tout naturellement que j’ai pensé à eux quand j’ai décidé de me remettre à mon compte.

Quelle a été ta plus grosse « galère » de freelance ? Comment as-tu géré ça ?

Thibault Baillet : Les imprévus font partie du métier : retards de paiement ou projets qui ne se déroulent pas comme prévu. La clé, c’est de rester flexible, de communiquer ouvertement avec ses clients et de gérer les situations au fur et à mesure.

Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à ceux qui se lancent/ ou veulent se lancer ?

Thibault Baillet : À ceux qui se lancent dans le freelancing, je recommande de bien se préparer financièrement, de cultiver un réseau professionnel solide, de diversifier ses sources de revenus lorsque c’est possible, et surtout de ne pas hésiter à demander de l’aide ou des conseils quand le besoin se fait sentir.

A côté de tes missions freelance, as-tu un/plusieurs side projet(s) qui te tient à cœur ?

Thibault Baillet : En parallèle de mes missions freelance, je consacre une partie de mon temps à travailler sur Hika, un projet mené avec quatre amis.
C’est une plateforme dédiée à la découverte des plus belles randonnées, soigneusement sélectionnées, accompagnées de cartes topographiques détaillées, de guides pratiques et d’une application mobile gratuite.
Nous proposons principalement des randonnées en France, mais depuis peu, nous nous sommes également déployés en Nouvelle-Zélande et en Australie.

Comment te vois-tu dans 10 ans ? Toujours freelance, tu lances ta boîte ou bien retour à un bon vieux CDI ?

Thibault Baillet : Avoir ma propre entreprise ou exercer en freelance sont deux perspectives qui me plaisent. Plutôt que de me projeter à dix ans, je préfère me fixer des objectifs sur deux ans : cela me permet d’avancer pas à pas, tout en restant ouvert aux opportunités.
Et même si, un jour, je décidais de revenir vers un poste en CDI, je n’y verrais aucune honte — chaque étape de carrière a sa valeur.

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