Partager cet article

Comme plus de 50 000 freelances, recevez des offres de mission tech à la messure de votre talent sur FreelanceRepublik.

Je m'inscris  ➔

Trouver des Freelances

Comme plus de 50 000 freelances, recevez des offres de mission tech à la messure de votre talent sur FreelanceRepublik.

En savoir +  ➔

Derniers articles

FreelanceRepublik

+100 missions tech
par semaine

Je m'inscris  ➔

A la recherche d'un freelance ?

Déposez gratuitement votre projet tech sur FreelanceRepublik

En savoir +  ➔
AccueilInterviews de freelancesMounir Belaid « on me demande d’intervenir sur des projets qui connaissent...

Mounir Belaid « on me demande d’intervenir sur des projets qui connaissent des difficultés et qui nécessitent une reprise en main »

Mounir Belaid a accepté de prendre la parole sur FreelanceTalks pour nous parler de son expérience du freelance. Il nous explique ce qui l’a motivé à se lancer, comment il a réussi, il nous donne énormément de conseils. Mounir nous présente le studio de jeu vidéo qu’il a créé avec des amis à côté de son activité freelance

1. Peux-tu te présenter, nous parler de ton expertise, ce que tu proposes à tes clients ?

Je m’appelle Mounir, je suis chef de projet depuis 16 ans et propose à mes clients un accompagnement en management de projet, je suis également Scrum Master. Ces dernières années j’ai vécu dans différents pays, d’abord au Canada puis par la suite au Maroc où j’ai fondé une société, celle-ci proposait la mise en place de l’ERP ODOO.

Ma clientèle était composée de PME qui souhaitaient moderniser leur SI et de quelques grands comptes. En janvier 2019, je suis revenu en France pour raison personnelle et j’ai intégré la structure DEVOTEAM pendant 2 ans pour finalement redevenir freelance. Ces dernières années je suis intervenu sur plusieurs secteurs d’activité : Industrie, Telecom, IT et plus récemment l’industrie navale de défense.

Je me suis spécialisé sur ce que l’on appelle « rescue mission », en résumé on me demande d’intervenir sur des projets qui connaissent des difficultés et qui nécessitent une reprise en main. Ces projets sont souvent très difficiles dans la mesure où la défiance est palpable et nécessitent avant tout de regagner la confiance des parties-prenantes. L’humain prend souvent le pas sur la technique dans ces conditions et si la communication et la psychologie ne font pas partie de vos qualités, c’est l’échec assuré.

2. Quand t’es tu lancé en freelance et qu’est-ce qui t’a motivé à te lancer ?

Pour autant que je me souvienne, j’ai toujours été indépendant. J’ai bien décroché quelques CDI après mon diplôme mais c’était essentiellement des boulots de commerciaux, ce qui ne m’intéressait pas vraiment. Cette expérience a, par la suite été utile dans ma prospection de clients mais à l’époque je souhaitais faire carrière dans le conseil.

J’ai effectué ma première mission en 2005 et je suis resté indépendant jusqu’en janvier 2019, date à laquelle j’ai intégré DEVOTEAM en CDI pendant 2 ans. C’est d’ailleurs l’expérience la plus longue que j’ai eu en CDI (rire) mais chassez le naturel… Une opportunité de mission en freelance s’est offerte à moi au sein de NAVAL GROUP en tant que Bundle Manager et j’ai sauté sur l’occasion.

C’était un pari risqué compte-tenu de la pandémie actuelle mais rien ne garantissait que cette opportunité se présente de nouveau plus tard.

3. Comment fais tu pour trouver des clients ? Démarchage, recommandations, plateformes … ?

Et bien dans un premier temps j’ai activé mon réseau même s’il n’est pas spécialement développé, cela me permet néanmoins d’avoir quelques pistes intéressantes. En parallèle je me suis inscrit sur plusieurs plateformes comme Malt, Crème de la crème, club freelance ou bien évidemment FreelanceRepublik.

La principale difficulté pour un freelance est liée à l’impossibilité de se positionner directement chez les grands comptes malgré des besoins souvent pressants. Pas d’autres choix que de se rapprocher de structures référencées chez ceux-ci. C’est forcément plus compliqué que lorsque l’on est dans une ESN mais le jeu en vaut la chandelle.

4. Quelle a été ta plus grosse « galère » en tant que freelance ? Comment t’en es-tu sortie ?

Je n’ai pas connu de galère à proprement parler dans mes missions, en revanche la mission à temps plein que je réalisais a impacté de façon négative la structure que j’avais créé.

J’aurais dû démissionner ou au moins passer à temps partiel pour garder un œil sur le travail réalisé par mes équipes. Ceux-ci s’étaient engagés à développer des fonctionnalités supplémentaires sans m’en aviser et je me suis retrouvé moi-même engagé par leur promesse. Inutile de préciser que cela m’a causé pas mal de tort au niveau financier.

Pour m’en sortir j’ai été contraint de réduire la voilure, me séparer de plusieurs développeurs et de laisser partir ceux qui ne supportaient pas le tour de vis que j’avais effectué.

5. Si tu pouvais t’adresser à ton toi des débuts, celui qui venait de se lancer, quel conseil lui donnerais-tu ?

Je lui dirais de ne pas chercher à signer à tout prix et de ne pas se brader sous prétexte de vouloir une référence. De belles opportunités arrivent tôt ou tard, il faut juste être à l’affut de celles-ci.

6. A côté de tes missions freelance, as-tu un projet qui te tient à cœur (side-business …) ?

Et bien j’ai développé depuis quelques années avec deux amis un studio de jeu vidéo et nous travaillons sur un premier jeu qui doit être commercialisé prochainement.

Ce jeu est un puzzle game compétitif que nous avons développé avec notre propre moteur et qui sera commercialisé sur plusieurs plateformes PC, consoles et smartphones.

sandfox studio jeu vidéo

Ce projet prend plus de temps que nous l’avions escompté car nous le finançons sur nos fonds propres, le covid a également été une source de difficulté supplémentaire mais il en faut plus pour nous décourager. Nous prévoyons à terme de lancer une campagne de crowdfunding sur kickstarter et travaillons actuellement sur une vidéo de présentation.

En parallèle je prévois de lancer un petit blog où je partagerai mon expérience entrepreneuriale au Maroc à ceux ou celles qui souhaitent se lancer ou implanter une filiale dans ce pays.

7. Comment te vois-tu dans 10 ans ? Toujours freelance, tu lances ta boîte ou bien retour à un bon vieux CDI ?

Difficile de se projeter dans une période de temps aussi longue. Je ne m’imagine pas être encore chef de projet à ce moment-là, j’espère que la structure que nous avons créé sera suffisamment profitable pour me permettre de passer à une nouvelle étape, l’écriture ou la transmission de savoir par la formation.

X

Vous avez des besoins
en recrutement IT ?

Prenez RDV  ➔

Ces articles peuvent vous intéresser

Alexis de Gromard : “Il faut se constituer une trésorerie car être indépendant n’offre pas les mêmes garanties qu’un salarié”

Alexis de Gromard a accepté de prendre la parole sur FreelanceTalks. Il nous parle de son expérience en tant...

Loïc A. Gombeaud : « J’ai la chance de n’avoir pas besoin de faire de démarchage »

Loïc A. Gombeaud a accepté de prendre la parole sur FreelanceTalks. Il nous parle de son expérience en tant...

Mathieu Ledru : « Satisfaire un client c’est aussi se donner la possibilité de pouvoir continuer à travailler avec lui »

Mathieu Ledru a accepté de prendre la parole sur FreelanceTalks. Il nous parle de son expérience en tant que...

Ne perdez plus de temps à prospecter en vain. Inscrivez-vous gratuitement sur FreelanceRepublik, et recevez de belles offres de missions tech. FreelanceRepublik est gratuit pour les freelances.

Je m'inscris  ➔